Chaque lèvre se compose de deux parties l’une blanche, l’autre rouge, se rejoignant par le vermillon. Sur les vues de profil, cette dernière est la plus proéminente. Ces deux lèvres se recourbent vers l’arrière pour se rejoindre au niveau des commissures.
La lèvre inférieure est toujours plus épaisse que la supérieure.
Le vermillon dessine à la lèvre supérieure un M aplati, important dans l’esthétique des lèvres. On appelle «arc de cupidon» la partie centrale de ce M, qui peut présenter une grande variété de formes.
La lèvre inférieure se dessine selon une forme complémentaire et son segment rouge forme un W divisé en deux lobes latéraux et un sillon central. Le segment blanc ancre la lèvre inférieure au menton au niveau du sillon labio-mentonnier en forme de fer à cheval.
La ligne de jonction des deux lèvres forme un M parallèle au M de la lèvre supérieure, mais plus étalé.
Selon leurs formes et leurs dimensions, les lèvres sont classées en fines, moyennes et épaisses. La lèvre supérieure doit être moitié moins haute que la lèvre inférieure, mais les variantes individuelles sont nombreuses.
La hauteur normale de la lèvre supérieure se mesure entre le point sous-nasal et le rebord inférieur de la lèvre supérieure et varie de 19 à 22 mm pour Arnett et de 20 à 25 mm pour d’autres auteurs.
La hauteur normale de la lèvre inférieure mesurée du bord supérieur de celle-ci au gnathion se situe entre 38 et 44mm. Le ratio des hauteurs de la lèvre supérieure et de la lèvre inférieure est de 1/2.