Le mot est compliqué, mais la chose est simple. Pensez à une recette de cuisine... une mauvaise recette. Prenez de l'eau (hydro), de la graisse (lipo), vous obtenez une mauvaise mixture (dystrophie), et vous l'appelez hydrolipodystrophie, ou plus communément cellulite. Que s'est-il passé ? l'eau et la graisse ne se sont pas mélangées, et elles sont restées séparées par des cloisons de fibres dures (du collagène). L'eau s'écoule mal, ainsi que la graisse. L'ensemble s'accumule, donc, les tissus gonflent et cela forme le "capiton".

Dans un cas de cellulite sur trois, des erreurs diététiques sont en cause. La meilleure recette pour grossir, c'est de manger trop et mal. Or, grossir s'accompagne souvent de cellulite. On a constaté que la prise de poids excessive ne se répartit pas de manière harmonieuse, mais développe des amas localisés de cellulite. Prévenir ou combattre la cellulite nécessite donc de revenir à une alimentation plus saine et mieux équilibrée. Mais dans ce domaine, comme dans tant d'autres, les excès de tous genres sont nocifs. La diététique nous réapprend à mieux nous nourrir : ni trop ni trop peu, en mangeant de tout, mais en respectant de bonnes proportions entre les aliments. Elle s'intéresse autant aux gens en bonne santé générale, qu'aux sportifs de haut niveau, ou aux malades qui ont besoin d'un régime adapté à leurs cas particuliers.

La mésothérapie est une méthode d'injection de produits multiples, à faible profondeur sous la peau. Les quantités utilisées sont intermédiaires entre les dilutions infinitésimales (homéopathiques), et les doses plus importantes (allopathiques) destinées à passer dans tout l'organisme. L'action de la mésothérapie se veut plus locale et joue sur plusieurs substances injectées de façon concomitante pour réduire l'oedème, aider la circulation sanguine dans les capillaires, lutter contre les cloisonnements formés par l'eau et la graisse dans les tissus.